Traiter et prévenir l'apparition des calculs urinaires.

      Traitement

• Le choix thérapeutique des urolithiases dépend de plusieurs facteurs : leur nature, leur nombre, leur taille et leur localisation.

• Au vu de ces éléments, le vétérinaire optera pour une extraction chirurgicale, une élimination par les voies naturelles grâce à une manœuvre d’urohydropropulsion, ou bien une dissolution en prescrivant un aliment particulier. La dissolution des struvites peut ainsi être obtenue avec un aliment appauvri en phosphore, en magnésium et supplémenté en acidifiant urinaire alors que la dissolution des oxalates demeure impossible.

• Dès lors qu’une insuffisance rénale s’installe, l’état de l’animal se dégrade très rapidement. Le traitement vise à rétablir le plus rapidement possible la production d’urine  soit médicalement, soit chirurgicalement mais le pronostic reste réservé à cause des complications postopératoires possibles

      Prévention

ü  La prévention de la récidive vise d’abord à augmenter la consommation d’eau pour favoriser la production d’urine et donc limiter la concentration des minéraux. Elle peut passer par la multiplication des points d’eau disponibles, l’utilisation d’une fontaine à eau pour stimuler la prise ou envisager une alimentation humide totale ou partielle.

ü  La lutte contre l’embonpoint et la surveillance du poids est aussi une mesure importante.

ü  L’alimentation à visée thérapeutique est une réelle chance pour limiter la récidive et offre aux propriétaires la possibilité de gérer facilement la maladie de leur animal. Les laboratoires ont d’ailleurs développé des aliments particulièrement performants pour limiter la reformation des calculs.

ü  Le traitement médical prescrit doit être respecté jusqu’à son terme, même si l’animal ne présente plus de symptômes.

ü  Les mesures d’hygiène urinaire ; il faut enfin s’assurer que l’animal n’ait pas à se retenir de faire ses besoins. En effet, lorsqu’il se retient, il concentre son urine et donc les minéraux qu’elle contient. S’il s’agit d’un chien d’appartement il est nécessaire de le sortir plus souvent. S’il s’agit d’un chat, on veillera à ce qu’il ait un accès permanent à sa litière. Celle-ci soit être nettoyée quotidiennement. Lorsque plusieurs chats vivent

Si le respect des mesures préventives mise en place par le vétérinaire est la pierre angulaire du succès, il ne faut pas pour autant négliger le suivi.

      Suivi

• Une analyse d’urine de contrôle effectuée régulièrement permet de détecter précocement une éventuelle récidive et donc d’anticiper des conséquences plus graves.

• Le contrôle du poids de l’animal, en particulier les chats : il faut faire attention à ce qu’il ne grossisse pas. En effet, plus un animal grossit, moins il bouge (cercle vicieux) il va donc moins souvent faire ses besoins (dehors ou dans la litière) il se retient et c’est là que les cristaux dits physiologique (présents naturellement dans l’urine) s’accumulent et deviennent pathologique.

• Le suivi dépend de chaque cas et doit être établi en accord avec le vétérinaire.